Après un tour des Hard Rock Cafés européens qui les aura conduits de Barcelone à Lisbonne en passant par Saint-Petersbourg, les membres de Blackstage ont réalisé leur rêve, évoluer en Amérique, le temps de deux soirées à San Francisco.
Bientôt 10 ans que le groupe Blackstage essaime les scènes locales et nationales. Deux albums, des compos et quelques reprises plus tard, le groupe a poussé son ambition un peu plus loin, percer au-delà de nos frontières. Pari gagné avec son tour des Hard Rock Cafés, lui offrant un promontoire idéal, une exposition inédite (Au Hard Rock Café de Saint-Petersbourg, un concert animé).
Et puis, une idée en entraînant une autre, le groupe s’est mis en tête d’aller voir de l’autre côté de l’Atlantique si l’air est aussi vivifiant. L’espace de dix jours, Stéphane et Sylvain ont donc gagné la côte Ouest des Etats-Unis pour donner un aperçu, l’espace de deux soirées, de leur talent. « On a vécu notre rêve américain » , dira Stéphane. Sur le terreau du rock, nos deux amis ont pu goûter à la démesure et l’hospitalité US tout en laissant germer un savoir-faire bien français. Heureuse surprise, lors de ces deux concerts au Hard Rock Café de San Francisco, les 23 et 24 avril, une dizaine de Chambériens les y attendait, « des gens qui nous connaissaient, avec qui on a sympathisé ». Dans une ambiance feutrée et « resto » , Stéphane et Sylvain ont proposé un combo de standards bien en phase avec l’atmosphère du lieu. Bilan de l’opération, « des managers satisfaits » , la certitude d’être capable « de jouer partout » et de la notoriété à revendre. Après plusieurs jours de villégiature, entre Las Vegas, Hollywood boulevard, le Golden Gate Bridge et un concert d’Aerosmith, comptant parmi les idoles du groupe, Stéphane et Sylvain ont renoué avec le quotidien, entre une solide partition exécutée au café d’Art-Scène à Tresserve et un concert au Billy Bob’s saloon à Disney Village le 11 mai.
Et pour les 10 ans de Blackstage, on attend un gros événement. Et heureux, évidemment…
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