Bassens : la 4e édition du campus « passeurs d’avenir » ouvre ses portes avec AgiSens

Motiver, donner l’impulsion, inciter les jeunes à s’engager pour leurs pairs, pour la collectivité et plus généralement le bien collectif, c’est là un projet ambitieux. C’est celui que poursuit avec succès l’Association AgiSens depuis 2013, qui réunit pour la 4e édition ce 12 novembre à la ferme de Bressieux à Bassens, son « campus passeurs d’avenir »réunissant près de 150 collégiens et lycéens du territoire ainsi que des témoins d’exception. 

« Osons ! » Voilà un programme contenu dans une seule injonction. Et c’est paradoxalement à l’âge de l’adolescence que l’on ose le plus, alors même qu’est véhiculée une certaine idée du caractère introverti de la jeunesse. AgiSens l’a bien compris, pour créer le futur, l’avenir des possibles, il faut compter sur les jeunes et c’est en ce sens qu’a été pensé le « campus passeurs d’avenir » : faire émerger des idées chez les collégiens et lycéens du bassin chambérien, pour les concrétiser au service de tous.

Des ateliers pour faire émerger des idées

L’objectif d’AgiSens, dès sa création  en 2013 par 11 partenaires sociaux et éducatifs de Savoie, n’a pas varié : donner l’envie de se dépasser et de créer une société solidaire et juste, innovante et positive. Et le « Campus Passeurs d’avenir », qui ouvre les portes de sa 4e édition ce 12 novembre vient renforcer cette volonté. Au programme pour les jeunes, des ateliers pour laisser parler la créativité et transformer les idées en projets réalisables, apprendre à « vendre » ce projet pour le concrétiser, valoriser de nouveaux apprentissages, avec la complicité d’acteurs locaux, d’associations telles que France Active Savoie Mont-Blanc, Place aux Possibles ou encore « Entreprendre pour apprendre » la « Fabrique à neurones » et « Dopamin ». En 2018, ce ne sont pas moins de 24 projets qui ont émergé du Campus Passeurs d’avenir, dont certains ont été poursuivis par le lycée hôtelier de Challes-les-Eaux, le lycée agricole de Cognin et le lycée du Margériaz.
Pour cette édition, Marie-Christine Guibert, déléguée AgiSens, espère attirer encore plus de monde pour créer encore davantage de projets. « Cette année, on a souhaité faire un programme sur une journée, avec des temps de réflexion le matin, une restitution l’après-midi et un temps d’échange avec nos grands témoins, en fin de journée », explique-t-elle, « on espère recevoir 300 personnes pour cette édition, la conférence est libre le soir, elle est ouverte à tous. Notre objectif c’est vraiment de donner l’impulsion ! »

Alexandre Jardin, Guillaume Villemot et Cécile Renouard, grands témoins de cette édition

Incontournables acteurs de la société qui construit par elle-même, « Bleu, Blanc, Zèbre » réunit de nombreux « faizeux » comme les appelle Alexandre Jardin, son créateur et Guillaume Villemot, son co-fondateur. Présents au cours de l’après-midi, pour la restitution, et pour apporter des éclairages sur l’utilité de mettre en commun des actions collectives citoyennes pour construire l’avenir, l’importance de le faire avec les jeunes et de se mobiliser pour les y aider, ils seront rejoints par Cécile Renouard, à la ferme de Bressieux, de 18h à 20h. Philosophe et présidente du « Campus de la transition », elle viendra apporter des clés de compréhension sur les nouveaux modèles économiques à mettre en place pour répondre aux défis contemporains: environnement, nouvelles technologies, défis sociétaux, entre autres. « On a souhaité créer une journée dynamique, avec de nombreux intervenants pour que ce soit toujours rythmé et surtout jamais redondant », explique Marie-Christine Guibert, « Près de 35 thèmes différents seront abordés, on veut vraiment faire en sorte que jeunes et adultes échangent, créent un réseau, leur montrer qu’en quelques heures de réflexion on peut aboutir à un projet qui aident les autres. C’est une vertu pédagogique forte. » 
Une journée d’ouverture donc, à laquelle il est toujours possible de participer en se rendant sur place car l’ensemble des ateliers et conférences est totalement libre, mais aussi de parrainer des projets…Une étendue de possibilités et de rencontres, de quoi faire « émerger » le maximum de potentiels en territoire savoyard.