Festival du cinéma français d’Aix-les-Bains : une programmation magistrale pour la 2e édition

Chaque jour depuis le début du mois de mai, les réseaux sociaux du festival du cinéma français et de la gastronomie d’Aix-les-Bains distillent avec savoir-faire le nom d’un acteur, d’une actrice, d’un invité prestigieux qui fera le bonheur des grands et petits cinéphiles. Pour l’heure ont déjà été annoncés Didier Bourdon, Alex Lutz, Tom Leeb, Daniel Prevost, Jean Becker, qui se verra remettre l’Aixcecllence d’honneur par le parrain de cette édition, Laurent Gerra, Christian Vadim, Antoine Dulery, Camille Lou… et quelque chose nous dit que nous ne sommes pas au bout de nos surprises, vu la belle programmation que Pierre et Arnaud de Gardebosc ont préparée.

En compétition, courts, longs-métrages et talent à foison

Si comme est désormais la coutume, le festival démarre et se clôture par des films hors-compétition, cette année encore il s’agira pour le public de se laisser porter par l’émotion. Le mardi 6 juin, c’est ainsi le court-métrage « Sans t’y mettre » de Raphaël Dulery et Paul Rotman qui ouvrira le bal avant un long-métrage en avant-première (comme tous les films projetés par ailleurs) au synopsis savoureux et au casting prometteur : Louane Emera donnera la réplique à Michel Blanc, Victor Belmondo et Philippe Rebbot dans « Marie-Line et son juge » de Jean-Pierre Ameris. Une seule interrogation alors primera dans l’esprit des spectateurs « Peut-on inverser le cours de son destin ? »

La sélection officielle démarrera sonnante et trébuchante le mercredi 7 juin à 19h par le court-métrage « Dark Minor » de Lilou Fogli, suivi du long-métrage « Algues vertes » de Pierre Jolivet, avec Céline Salette, Julie Ferrier et Jonathan Lambert. A 21h, place au court-métrage « Cinéma » réalisé par Johanne Vaude, suivi de « Sous le tapis », long-métrage de Camille Japy, qui fait tourner Ariane Ascaride, Marilou Aussilloux et Bérénice Béjo.

Jeudi 8 juin à 19h peut-être les spectateurs se laisseront-ils émouvoir « Par la larmichette », court-métrage de Léa Lando, ou bien attendrir par le « Petit Jésus » de Julien Rigoulot, qui a porté à l’écran les divins Gérard Darmon, Caroline Anglade et Bruno Sanchez. Ils pourront également choisir de faire un tour dans la « Cabane » de Francis Magnin, projeté à 21h voire passer « Une nuit » avec Alex Lutz, qui joue dans son film aux côtés de l’inénarrable Karin Viard.

Vendredi 9 juin enfin, pour le dernier jour de compétition, les cinéphiles devront se souvenir qu’ « On avait dit le 13 » de Cédrick Spinassou à 19h suivi d’ « Un coup de maître » réalisé par Rémi Bezançon avec le magistral et désormais habitué du Festival, Bouli Lanners, et les non moins talentueux Vincent Macaigne et Aure Atika. A 21h, ils assisteront à un « Quiproquo », réalisé par Suzy Deschamps et Mathieu Lestrade, avant de prendre « Un nouveau départ », conduit par Philippe Lefebvre et en compagnie de Tom Leeb, Bérangère Krief, Franck Dubosc et Karin Viard. 

Samedi 10 juin, pour la cérémonie de clôture et après la remise des récompenses, le public ne sera pas en reste car sera projeté « L’Aixcellence François Chalais », suivi du long-métrage hors compétition et en avant-première « Chasse gardée » réalisé par Frédéric Forestier et Antoine Fourlon, avec, là encore, un casting savoureux : Didier Bourdon, Thierry Lhermitte, Chantal Ladesou, Camille Lou, Julien Pestel et Jean-François Cayrey. La crème de la crème, en d’autres termes.

Et bien que Le Petit Reporter soit toujours très bien informé, difficile d’obtenir les noms de ceux et celles parmi ce parterre de talents qui fouleront le tapis rouge du casino Grand Cercle et du Centre culturel André-Grosjean. Il semble que les organisateurs aient envie de réserver des surprises au public et de l’attirer dans les salles obscures. Qui voudrait les en dissuader ?

Côté documentaires, place aux « monuments » du cinéma français

Au théâtre du Casino, pour mettre le public en appétit, chaque jour du festival un documentaire sur une légende du cinéma français sera offert. Ainsi mercredi 7 juin à 15h, le public aura rendez-vous avec Jean-Paul Belmondo et avec Alain Delon à 16h. Jeudi 8 juin,  c’est Lino Ventura qui régalera le public à 15h et Jeanne Moreau à 16h00. Vendredi 9 juin, Louis de Funès et Jean Yanne, seront les protagonistes du jour, respectivement à 15h et 16h. Et enfin, le samedi 10 juin à 15h et 16h, c’est la famille Trintignant qui sera à l’honneur, Jean-Louis d’abord, Marie ensuite, en présence de Nadine Trintignant. 

Autant de films documentaires réalisés par des pointures, Nicolas Henry, Mei-Chen Chalais, Antoine Lassaigne, Sophie Agacinski, Albert Mathieu, Marc Clouet d’Orval et Nadine Trintignant, et projetés en présence de grands noms tels Patrick Préjean, Jacques Dorfmann, Clélia Ventura, Norbert Saada et Antoine Dulery. 

Quant à la matinée du samedi 10 juin, elle sera consacrée à la projection, de 10h à 12h, des courts-métrages en compétition pour le prix de l’Aixcellence François Chalais. Encore une occasion pour le public de déguster de belles images et de grandes émotions, et de désigner un vainqueur, puisque c’est le jeu !

Côté gastronomie, les papilles seront (encore) au paradis

Le parrain auto-proclamé à vie du Festival, François Berléand, avait confessé l’an dernier que c’est bien la gastronomie qui l’a attiré sur les rives du lac du Bourget, et qu’il n’aurait manqué cela pour rien au monde. On le comprend : chaque jour, un déjeuner est prévu « les pieds dans l’eau » ou presque, dans l’un des quatre restaurants partenaires : l’Aquarium, le Lido, la Maison des Pêcheurs et Léo-Paul, entre Tresserve et Aix-les-Bains.

L’eau à la bouche, c’est une certitude, sera de la partie également lors des dîners de gala qui se dérouleront aux Salons Victoria et Raphaël du Casino Grand Cercle d’Aix-les-Bains. Les chefs Cédric Campanella, Valentin Marin, Christophe Aribert, Marc Veyrat et Antoine Cevoz-Mamy seront aux fourneaux pour ravir les papilles de leurs convives, équipes de films, réalisateurs, et ceux et celles qui auront la chance de réserver leur place à table ! En effet, alors que ces lignes paraissent, deux dîners affichent déjà complet.

C’est dire que cette deuxième édition a déjà surpassé la première : combien se presseront aux portes de ces salles de cinéma grandeur nature pour vivre une semaine hors du temps ? Combien oseront présenter fébrilement leur petit carnet pour obtenir un autographe dans le carré VIP du Festival à celles et ceux qui font briller leurs yeux depuis leur plus jeune âge ? Car comme l’an dernier, la Maison Cavaillé sera de la partie, et c’est en général parmi les petites bulles que les grandes se forment, celles des amoureux du 7e art, bercés par l’ambiance si particulière d’un Festival du cinéma, et pas n’importe lequel. Qu’on se le dise, les réservations sont ouvertes !