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Deux parrains d’exception et une pléiade de grands noms pour la nouvelle saison culturelle d’Aix-les-Bains
Par Jérôme Bois • Publié le 15/06/19
Les grands moyens, assurément, ont été mis dans la présentation de la saison 2019/2020. On connaît l’attrait pour la culture du maire, Renaud Beretti, également vice président en charge des affaires culturelles au département. Rien d’étonnant à ce qu’il ait voulu faire les choses en (très) grand.
Alors, le théâtre du Casino faisait salle comble pour découvrir une nouvelle forme de lancement d’une saison culturelle, chaque commune rivalisant d’originalité afin de pousser le public vers les salles. Après la Traverse, le 12, avant Jean-Blanc, le 14, c’est Aix qui faisait le show. 200 personnes s’étaient donc intéressées de près à ce que la commune avait à offrir, et surtout, à prendre la pose avec les deux parrains de cette riche édition, Roland Giraud et Jacques Mailhot.
Seulement 400 abonnements disponibles !
Courtes séquences filmées, vidéos de présentation par thématique, un sondage interactif tout le long de la soirée, afin de connaître les préférences des uns, les tentations des autres, et puis des invités, donc.
Limités, cette année, à 400, les abonnements ne devraient pas tarder à trouver preneurs, au plus fort de la soirée du 13 juin, la queue se formait déjà pour les réservations. Un choix délibéré, « vous étiez 475 l’an dernier, j’avais demandé à la billetterie de monter un petit peu » , confiait Claudie Fraysse, conseillère déléguée à l’animation, aux festivals et spectacles. « Il faudra faire vite ».
Pour Jacques Mailhot, ce n’est pas une première
Pour en revenir à nos deux parrains, pour l’un, ce n’était pas une première, à Aix, lui même s’en amusait : « J’étais venu en 1982, avec Jean Valton, Robert Rocca et Maurice Horgues, c’est une longue histoire » , expliquait Jacques Mailhot, venu présenter un spectacle « en prise directe avec l’actualité, » Trumperie sur la marchandise « que nous écrirons en septembre prochain ». L’homme de théâtre s’y amuse de l’actualité, de Trump et de ses frasques à la politique française, riche en gadins et en charrettes de casseroles.
Roland Giraud, ça déchire
Roland Giraud, sur scène avec « Hate letters », est l’autre parrain de cette édition. Dans la pièce, il évolue en couple avec une femme, d’origine hollandaise, interprétée par Maaike Jansen. « On raconte notre séparation après 40 ans de mariage. Les auteurs ont voulu une pièce où l’on se déchire. Ma femme me quitte, je découvre qu’elle avait eu une liaison avec un ami à moi. Ça demande moins de travail que d’habitude parce qu’on lit des lettres, il faut juste que les régisseurs ne se trompent pas de lettres le moment venu, mais bon ». Les répétitions ont abouti « à des soirées chaudes » , reconnaissait-il. Rendez-vous le 23 mai, au théâtre du Casino. Autant le dire tout de suite, le bien triomphe à la fin…
Les Aixois ont parlé, ils manifestent une préférence assez nette pour les pièces de boulevard, on ne s’étonnera pas de voir, dans la sélection, un grand nombre de vedettes des planches ; Pierre Arditi, Michel Leeb, Roland Giraud, Francis Huster, Michèle Laroque, Lionel Abelanski, François Berléand, Richard Berry, Cristiana Reali… Auxquels s’ajouteront, dans une veine un peu plus humoristique, Laura Laune, Olivier de Benoist, Stéphane Guillon, Jérémy Ferrari ou encore Anne Roumanoff… Et puis la scène locale sera très représentée avec pas moins de 35 spectacles sur l’année, du conservatoire à Barrueco, du Grenier de la chanson aux propositions de d’Abtract, de la compagnie Tartuffi ou de Temps Danse. Beaucoup de relief dans cette composition culturelle pour faire honneur à une scène qui a vu passer tellement d’artistes majuscules qu’un annuaire ne suffirait pas.
Pour tout savoir de cette saison culturelle, c’est ici. Rendez-vous le 6 juillet pour l’ouverture du festival d’opérette, suivi de Musilac, du 11 au 14 juillet avant les Nuits romantiques, à partir du 27 septembre.
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