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Chambéry : vers une vaste opération de reconstruction de l’école Vert-Bois

Par Jérôme Bois • Publié le 18/07/19

Pour des soucis d’attribution de subventions, c’est l’école Vert-Bois, à Chambéry-le-Haut, qui bénéficiera en premier d’un complet ravalement de façade, une vaste opération de démolition – reconstruction. L’école du Haut-Maché suivra, à l’horizon 2024.

Une vaste opération de démolition – reconstruction.

« La restructuration et le désenclavement du groupe scolaire Vert-Bois vise à favoriser la diversité sociale et à faire du Nord des Combes un secteur résidentiel apaisé, à l’habitat diversifié, assurant une transition entre le quartier des Hauts de Chambéry, le parc du Talweg et Chambéry-le-Vieux ». Ainsi débute le rapport de présentation.
Le groupe scolaire Vert-Bois va ainsi être le premier à bénéficier du programme de reconstruction des écoles, et passera donc avant celle du Haut-Maché car le PRU (programme de renouvellement urbain) avec la Région oblige à démarrer les travaux avant décembre 2020. Un choix de raison pour la majorité, qui a profité de la séance du conseil du 15 juillet pour détailler les travaux entrepris.

Des classes de 30 élèves, par anticipation

Tout part déjà d’une projection, à l’horizon 2020 : un groupe scolaire complet, intégrant élémentaire et maternelle, devrait être construit sur le secteur des Châtaigniers, tandis que les élèves de la Grenouillère devraient, eux, être rebasculés vers celui de Vert-Bois. Cette dernière sera remodelée comme suit :  – l’école maternelle devrait se composer de 5 classes de 30 élèves, permettant le dédoublement des classes de grande section, accompagnées de deux dortoirs et d’un espace pédagogique et technique de 1 126m².

Le groupe scolaire sera terminé en 2023.
– Côté élémentaire, on trouvera 9 classes de 30 élèves et une classe ULIS (unités localisées pour l’inclusion scolaire). 3 de ces classes seraient dédoublées (CP et CE1) pour atteindre un total de 12 classes. De la même façon, un espace pédagogique de 1415m² est envisagé. « Actuellement, nous avons une moyenne de 24 élèves par classe en élémentaire, 25 en maternelle. Nous avons donc prévu large » , confie Muriel Jeandet, adjointe aux affaires scolaires. Les classes seront de forme rectangulaire afin d’anticiper le possible dédoublement des classes de cycle 3. « Aujourd’hui, à cause du dédoublement, les classes ressemblent davantage à de grands couloirs ». A cela s’ajouteraient un restaurant scolaire dimensionné pour accueillir la moitié du total des élèves de l’établissement scolaire (396m²) ainsi qu’un local à disposition de la maison de l’enfance, dont les effectifs devraient s’accroître. 
Dans un souci de mieux coller aux changements des usages et des apprentissages « mais aussi de réduire les nuisances du chantier sur les élèves et sur les équipes pédagogiques » , insiste le rapport, il a été convenu qu’une opération de démolition – reconstruction était préférable. Durant les travaux, les élèves occuperont des locaux modulables dans la cour et ne seront pas dispatchés dans d’autres établissements : « Cela pourra tout désorganiser et certains parents, rappelons-le, ont des enfants en élémentaire et maternelle » , souligne Muriel Jeandet. Le coût de la reconstruction est estimé à 15,8 millions d’euros.

Pas de fusion des écoles… pour le moment


Un dossier qui n’a pas fait d’éclat, sinon le souhait de Guy Fajeau de s’abstenir, au moment du vote, un choix qui a laissé la majorité perplexe… Il s’en explique : « Sur le projet de reconstruction, je suis entièrement favorable, pas de problème, j’émets juste des réserves sur deux points : je souhaite une consultation avec les riverains et l’équipe éducative et je crains que le projet de reconstruction n’implique la fusion des deux écoles, élémentaire et maternelle. Les enseignants sont très attachés à conserver deux établissements et deux directions, ils s’interrogent ». Des craintes qu’il espère voir levées. « Enfin, sur la conception, l’équipe enseignante veut être partie prenante » , insiste l’élu de « Cap à gauche ». 

Muriel Jeandet rassure tout son monde, « en aucun cas l’idée d’une fusion n’a été soulevée. Il n’en a jamais été question. Après, si l’Education nationale le souhaite, ce sera son choix ». Même garantie pour l’école du Haut-Maché. 
Quant à la consultation, « elle a déjà eu lieu, on reviendra vers les enseignants lorsque le concours d’architecte sera lancé ». Le projet a été dévoilé en juin à l’équipe et à la direction des écoles, « tout le monde l’a apprécié » , certifie-t-elle.

Le Haut-Maché, horizon 2024


L’école du Haut-Maché sera reconstruite à partir de 2024 puisque la programmation des travaux sur Vert-Bois nous mènera jusqu’à 2023. Sur cet établissement, Michel Dantin a confirmé qu’il « ne sera pas supprimé, la reconstruction se fera sur place et l’école ne sera pas transférée à la place de Sainte-Hélène ». Un programmiste sera désigné dans les prochains jours pour rendre ses conclusions « pour la fin de cette année ou le début d’année prochaine ». Puis viendront le lancement du concours d’architecte, les travaux etc.

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