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Musilac 2019 : il faut de tout…

Par Jérôme Bois • Publié le 13/07/19

Jour 2, rien ne semble pouvoir troubler la vie paisible du festival. Les artistes présents ce 12 juillet ont littéralement donné le corps et payé de leur personne, au moins autant que les festivaliers, qui se la donnent sans retenue. On a aimé, on en redemande.

Le bon numéro…

Christine qui finit en sueur et en brassière, en fin de show, George Ezra qui joue les prolongations, les filles de Hyphen Hyphen transfigurées en icônes du mouvement LGBT, Dionysos électrique, bondissant et vociférant, Franz Ferdinand dynamique et puissant… Ce deuxième godet du cru 2019 de Musilav a tenu ses promesses rock et furieuses. Pour celles et ceux que le bruit et la fureur importunaient, il y a avait bien la divine Skye (ci-dessous) et le trip hop langoureux et suave de Morcheeba ou la grâce de Clara Luciani pour s’élever au-dessus du tumulte. Quelque part, les morceaux de bravoure étaient disséminés un peu partout. IL a donc fallu les traquer.
Skye was the limit…

Côté festival, on a laissé une jeune fille s’envoyer en l’air sur l’élastique géant, un(e) Wonder (wo)man se balader, toute pilosité de sortie, et accepter de poser pour la postérité, on a vu la joyeuse équipe des Charlie se rassembler le temps d’un cliché avant d’aller s’égarer de part et d’autres du village…
Et puis, nous constations, toujours fascinés par cette bien curieuse habitude grégaire, que dans les coulisses, rarement le carré VIP désemplissait, comme si les concerts, finalement, ne faisaient guère le poids face à l’ivresse des grands soirs. Champagne et transats, vue sur le lac, soleil finissant, saules et peupliers moutonnant… Il y a toute une vie, dans ce village, des groupes d’amis singulièrement vêtus, des baroudeurs de festivals, sacs à dos et chaussures de marche, des excentriques, des petits malins qui tentent la fraude de masse en dépit des remontrances répétées de la maréchaussée, des notables bien mis et bien abreuvés, des élus relâchés à mille lieues des considérations municipales, ceux qui vous demandent comment récupérer la photo que l’on vient de prendre avec eux, ceux qui vous conseillent le meilleur burger jamais élaboré sur la surface du globe et parfois même, des minots et très bas âge, juchés sur les épaules de papounet.
Il faut de tout pour faire un monde, il faut de tout pour faire un bon festival.
WW relâche la pression…

Bienvenue à Cancùn !

Où sont Charlie ?
Comprenne qui pourra.
Dionysos, électrique.

Alex Kapranos, leader des Franz Ferdinand.
Christine, avec ses Queens.

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