L’artiste brestois, en pleine tournée depuis un an, fera escale en Savoie, à La Ravoire, le mercredi 27 novembre, pour y présenter son 11e album, intitulé « les Rescapés ». Rencontre avec un touche-à-tout, perfectionniste et prolifique, qui approche avec sa pudeur toute bretonne des 25 ans de carrière.
Des lieux insolites, parfois carrément improbables
Miossec revient donc avec un album intimiste, « Les Rescapés », l’occasion pour lui de faire ce qu’il préfère dans la vie, aller à la rencontre du public. Peu importe l’endroit à vrai dire, il se sent à l’aise partout. « Avec l’âge, je prends tout, n’importe quel endroit me convient ». Il pointe le Nord, cependant, dont le public, « plus chaud » , l’a marqué sans doute plus qu’ailleurs. Il rappelle aussi ces dates, effectuées dans des lieux insolites, improbables, même, comme un vignoble, un musée, une grange, un abattoir… des moments « plus sportifs » , dans des conditions souvent « dantesques » , au niveau technique. « Côté sensations, il est presque plus dur de s’en remettre » , avoue-t-il, « on éprouve pleinement ce que l’on voit ».
Chaque village visité est une fête, « nous sommes un peu l’événement, ce sont toujours de chouettes moments » , consent le Breton. Homme de tournées, il dit « improviser » , chaque soir, « pour ne pas reproduire sans cesse le même spectacle. Si le concert devient mécanique, ce n’est plus aussi cool ». D’ailleurs, pour l’obliger à se renouveler, Miossec rappelle que « la fin de (ses) morceaux n’est jamais écrite ». Une singularité qui va de pair avec la durée moyenne de ses titres, dépassant rarement les 3 minutes.
Le concert parfait ? « Quand il en émane quelque chose de fluide… »
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