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400 millions d’euros débloqués pour soutenir les stations de sports d’hiver

Par Jérôme Bois • Publié le 11/12/20

Une réunion entre les membres du gouvernement et les acteurs de la montagne s’est tenue, vendredi 11 décembre, en visioconférence. A cette occasion, le secrétaire d’Etat au tourisme, Jean-Baptiste Lemoyen, a rappelé que la date du 7 janvier était maintenue, pour toute réouverture à la seule condition que la situation sanitaire le permette. Une date butoir « qui n’est pas garantie », a martelé Patrick Mignola, député de la 4e circonscription de Savoie et président du groupe MoDem à l’Assemblée. Une aide majeure sera toutefois débloquée pour soutenir l’activité.
« Ceux qui le souhaitent pourront rouvrir le 7 janvier ». Patrick Mignola se faisait la voix du gouvernement pour réaffirmer que les stations ne seraient pas mises de côté plus que nécessaire. Rien de garanti, certes, cette date dépendra de l’évolution de la situation sanitaire, « il faudra que nous soyons responsables ensemble » , a réagi le député savoyard. Vendredi 11 décembre, les membres du gouvernement concernés par la problématique de la montagne étaient réunis autour de Jean Castex pour échanger avec les professionnels et acteurs de la montagne. Il leur a été rappelé que rien n’ouvrirait pendant les vacances de Noël, comme le premier ministre l’avait déjà exprimé durant son discours de la veille. Ce même vendredi, le Conseil d’Etat avait par ailleurs rejeté la saisine des professionnels de la montagne, des collectivités locales et des régions de montagne réclamant la réouverture des remontées mécaniques.Néanmoins, un plan de soutien massif va se mettre en place, faisant dire à Patrick Mignola qu’il faisait « partie des lucides » pour avoir « choisi de ne pas faire partie de ces agités » ayant quant à lui privilégié l’action juridique « à la négociation ». Un tacle appuyé à l’encontre des élus, maires, députés, vent debout depuis un mois contre la décision de fermer les remontées. Ce plan de soutien prévoit près de 400 millions d’euros d’aides « pour compenser un mois d’activité de perdu » incluant la mise en éligibilité de 12 000 commerces et petites entreprises au fond de solidarité déplafonné offrant jusqu’à 10 000 euros lorsque une perte de plus de 50% du chiffre d’affaires est constatée. Les dispositifs d’activité partielle resteront de vigueur pour les très nombreux saisonniers ayant été embauchés malgré l’incertitude liée à la période, les charges fixes des remontées seront « prises en charge, une mesure permettant de sauver les remontées mécaniques des Alpes et des Pyrénées ». Elle s’élèvera à 70% pour les remontées publiques et privées  Pour les collectivités concernées, dépendantes de la taxe de séjour touristique et de la taxe sur les remontées mécaniques, le manque à gagner sera compensé.Selon le député savoyard, le gouvernement a été à la hauteur. « Avec ce couvre-feu, nous mettons toutes les chances de notre côté. Le premier couvre-feu avait provoqué un ralentissement spectaculaire de la progression du virus ».

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