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Des jardins suspendus, des élèves, un artiste et un théâtre… C’est l’opération « Tricochet » à Chambéry
Par Laura Campisano • Publié le 29/03/21
Faire cultiver des jardins par des élèves, c’est l’idée du lycée Costa de Beauregard à Chambéry. Mais quand ils décident de s’associer de faire pousser des « jardins suspendus » avec l’artiste plasticien Roch Robaglia, les 3e et les CAP horticulture du lycée ne font pas les choses à moitié : ils associent leurs homologues du lycée professionnel Sainte-Geneviève et du théâtre Malraux. De plantes vivantes, il en sera donc question en suspension dans l’espace partagé de la Base, tandis que deux fresques plus vraies que natures, nées de l’imagination conjointe des élèves et de l’artiste, seront réalisées sur le site Notre-Dame et à Sainte-Geneviève à compter du 2 avril.
Alors que l’incertitude guette le département quant à un éventuel confinement imminent, la culture, elle, poursuit son petit bonhomme de chemin aux lycées Costa de Beauregard et Sainte-Geneviève de Chambéry. Avec le projet « jardins suspendus », élèves, enseignants et artistes ont fait d’une pierre trois coups, d’où le nom de « tricochet »: trois lieux, leurs deux lycées et le tiers-lieu de la Base à Malraux, investis par trois classes, pour réaliser des fresques végétalisées, ainsi que des pots et macramés afin de suspendre les plantes au sein de la Base. Le tout sous la houlette de Roch Robaglia, artiste chambérien, qui a su captiver l’attention des élèves et traduire le fruit de leur imagination en pochoirs pour la réalisation des fresque et mur végétalisés.
Des plantes vives à l’imaginaire des jardins suspendus
Ainsi, après avoir réuni les conditions, une visite des différents sites a permis aux élèves de commencer à mettre en marche leur imagination. Plusieurs dessins, esquisses, ébauches seront réalisés après ces visites, qui donneront également lieu à des échanges entre les élèves et l’artiste, qui a ensuite dû mixer les idées. « Les jeunes sont super contents d’avoir un artiste qui interagit avec eux », reprend Elise Encelle, « c’est une grosse classe pour notre établissement, ils sont 17 avec des spécificités pédagogiques différentes. Enseigner avec un public comme le nôtre ce n’est pas évident. Mais Roch arrive à leur faire faire des choses, cela entre en résonance avec eux de manière plutôt positive. »
Un projet adapté à la situation actuelle qui pourrait même se poursuivre
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