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L’Inseec Chambéry aux portes du top 10 des meilleures écoles françaises
Par Jérôme Bois • Publié le 04/03/21
Le classement des bachelors établi par le Parisien Etudiant a placé l’Inseec de Chambéry à la 11e place sur les 55 établissements en compétition. Un sacré résultat pour l’école savoyarde qui a l’ambition d’atteindre le top 10 dès l’année prochaine. Chiche ?
Avec un total de 55 points, des bons points sur l’insertion, la relation avec le tissu économique et l’international, l’Inseec Chambéry, basé à Savoie Technolac, vit des heures radieuses. Il y a quelques semaines, en décembre 2020, la certification Qualiopi* venait déjà récompenser « la lisibilité et la qualité de l’offre de formations ». Pour une durée de quatre ans.
Deux mois plus tard, le palmarès des bachelors (bac +3) faisait monter l’école dirigée par David Bouvier d’un cran, de la 12e à la 11e place par rapport à 2020. Ce classement ne concerne que les écoles du secteur privé et issues des chambres de commerce mais au vu du prestige de certains hauts lieux, comme l’ESCP business school de Paris, l’ICN ou Kedge, ce positionnement des plus avantageux n’a rien d’anecdotique.
Encore des points à gratter
« Les critères d’insertion, de relations entreprises, de relations avec l’international ou d’attractivité de nos programmes, sur lesquels nous obtenons la note maximale, comptent énormément, à mes yeux » , soutient David Bouvier. Au contraire de la reconnaissance du diplôme, critère sur lequel l’Inseec n’obtiendra que 1/5. « Notre diplôme est professionnalisant. Je suis opposé à toute forme de labellisation d’un diplôme. Notre pédagogie consiste à entretenir une dynamique. Le diplôme conduit à avoir un travail, notre position, c’est l’employabilité ». La labellisation, le directeur la verrait davantage comme du marketing tape-à-l’œil. « Les grandes écoles sont moins bonnes sur des choses qui nous sont essentielles, nous sommes donc en accord avec notre positionnement ». Une sorte de croisement entre pragmatisme et efficacité. Sur le secteur, l’Ipac et Ecoris sont à la traîne, respectivement 30e et hors classement.Pour atteindre le top 10, David Bouvier compte travailler sur l’évolution du nombre d’étudiants et des budgets accordés aux programmes (le critère Développement), sur la pédagogie (taux d’encadrement, pourcentage de cours en anglais…) et sur la sélectivité (le pourcentage de mention « très bien »), plutôt que sur les labellisations des diplômes. « Le top 10 se situe un point au-dessus » , sourit-il, sous-entendu qu’avec de petites améliorations, çà et là, il y aura des points à grappiller. Les cinq premiers, eux, sont à des années-lumière.
Des étudiants satisfaits de leur école
Un baromètre interne au groupe Inseec, effectué par le groupe lui-même, a permis de distinguer les bons élèves des moyens, ceux qui poursuivront leur route sereinement et ceux qui devront être accompagnés pour une plus grande efficacité. Sur ce baromètre, il apparaît que 68% des étudiants sont satisfaits de leur établissement, de façon générale. Les bachelors chambériens se disent à 95% satisfaits, ils seront 86% parmi les étudiants Msc MBA. « Ça, c’est important » , se réjouit David Bouvier. Son établissement apparaît même en tête sur le critère « processus administration et scolarité’. » Ça aussi ça m’intéresse, nous travaillons à la satisfaction des parents, des élèves et des entreprises qui les accueillent. Avoir un jeune qui se dit fier d’étudier dans son école est un vecteur d’employabilité supplémentaire. C’est certes de l’image mais c’est un peu comme porter haut ses couleurs en sport. On n’a pas la culture famille mais la culture du maillot«. Pour un directeur, ces données, bien que purement statistiques, sont confortables et attestent de la crédibilité de son management. Profitant du dynamisme du bassin économique, l’Inseec et ses 1 400 élèves sont un peu devenus les petits dans la cour des grands. C’est un grand pouvoir, c’est aussi une grande responsabilité. A l’année prochaine pour le top 10 !
Le classement est à consulter ici.
* La démarche Qualiopi vise à permettre d’attester de la qualité du processus mis en œuvre par les organismes de formation concourant au développement des compétences, qu’il s’agisse d’actions de formation, de bilans de compétences, d’actions permettant de faire valider les acquis de l’expérience ou d’actions de formation par apprentissage. Et à permettre aux entreprises et aux publics bénéficiaires des formations de comprendre plus facilement l’offre de formation proposée par les organismes de formation.
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