Chambéry : Barrueco amène les voix d' »Aux arts, mes citoyens » et 65 enfants savoyards au Phare

Le 4 février dernier, la belle salle du théâtre à l’italienne du Casino d’Aix-les-Bains était pleine et bouillonnante d’énergie, pour écouter et applaudir Barrueco et ses 120 choristes a capella. Les spectateurs, petits et grands, avaient permis à la troupe de voir cette date unique de deux concerts (un à 17h, l’autre à 20h) jouée à guichet fermé. Une prouesse déjà, puisque les voix des choristes, pour la grande majorité non professionnels, se mêlaient à celle du chanteur annécien qui pour sa part n’en était pas à son premier spectacle. Un beau moment de partage, de cohésion, qui a laissé planer une sorte d’enchantement sur un public conquis. Alors, quand Barrueco et ses compères ont décidé de conquérir le Phare, une toute nouvelle aventure est née.

Soixante-cinq enfants venus des Bauges, de la Biolle, de Fréterive et de Chapeiry sur la scène du Phare

Une jauge à 1650 places, ça peut donner le vertige. Mais Barrueco est un artiste engagé, qui croit en sa bonne étoile. Le 4 novembre prochain, soit 9 mois pile après la première date, ça ne s’invente pas, ce sera sur la scène du Phare de Chambéry qu’il viendra chanter avec toute sa troupe de choristes, dont l’effectif a tout bonnement doublé. Pour que ce spectacle soit encore inédit, de nouvelles surprises attendront les spectateurs. Si la précédente édition avait déjà conquis le public aixois (mais pas uniquement !) avec des tableaux rythmés, colorés et sensibles, portant les textes de Barrueco avec beaucoup de ferveur, celle de novembre promet d’être également mémorable.

Pour l’occasion, Barrueco s’entourera en effet de 65 enfants, issus d’écoles des alentours et de l’école de musique de La Biolle. Ainsi, les écoliers de Fréterive, près de Saint-Pierre d’Albigny, de Chapeiry en Haute-Savoie, et également issus de classes d’instruction en famille des Bauges vont s’élancer sur scène à leurs côtés, rejoignant ainsi d’autres enfants portés par l’enthousiasme de leurs parents. « Les enfants sont âgés de 6 à 13 ans, et la première répétition m’a déjà beaucoup ému, confie ainsi Barrueco. Sur scène ils interprèteront ‘Apprentis héros’ qui depuis 11 ans est la chanson préférée des enfants. Si nous voulons faire évoluer les consciences, et mettre en valeur le monde que l’on veut voir éclore, je trouve cela cool de pouvoir faire chanter les enfants, ce sont eux qui feront le monde de demain. » C’est en créant un spectacle autour de ses chansons avec des élèves allant de la petite section au CM2 que Barrueco a été particulièrement touché et a tout naturellement voulu les inclure à « Aux arts mes citoyens ». Et c’est ainsi que les répétitions vont s’enchaîner, pour donner le meilleur de ces jeunes voix à l’unisson de celles de leurs aînés.

De nouveaux artistes venus d’autres disciplines sur scène

Encore une fois, « Aux arts mes citoyens » veut célébrer les arts, sous toutes leurs formes. Cette fois, sur scène, les graffeurs qui avaient réalisé la grande fresque en live durant le final du spectacle en février, reviendront pour une nouvelle performance. De nouveau, l’univers du cirque sera de la partie, mais sous une forme différente du concert précédent pour garder la surprise intacte aux yeux neufs qui découvriront pour la première fois l’univers de Barrueco, sous la houlette de Florent Robert.

Un vrai challenge, un pari peut-être fou pour nombre de musiciens désirant se produire sur scène sans mécènes ni soutiens financiers d’aucune sorte, que de remplir le Phare. Mais Barrueco veut relever le défi : « C’est important de montrer que l’on peut amener un spectacle auto-produit dans une salle comme le Phare, explique-t-il, j’ai souhaité que les billets ne dépassent pas les 25 euros par personne, pour que tout le monde puisse venir. Ce que je veux démontrer c’est que c’est possible, que même quand on est indépendant on peut jouer dans la cour des grands. » 

Le temps de la préparation est donc venu pour les 220 choristes qui élèveront leurs voix pour créer à nouveau l’ambiance familiale, idéaliste et onirique que le spectacle charrie avec lui. Emotions et frissons garantis, pour qui espère encore un monde meilleur pour demain : il suffit de suivre la lumière du Phare !